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La boussole de la rénovation énergétique des logements

Pour de meilleures décisions, éclairées par la donnée


Cette application est la preuve de concept de l'application de la boussole de la rénovation énergétique des logements à l'échelle de la Normandie. Les données présentes dans cette preuve de concept sont encore en cours d'élaboration et ne peuvent être utilisées en l'état. Une prochaine version de l'application pourra permettre l'extration fiable des données et indicateurs.

Bienvenue sur la boussole de la rénovation énergétique des logements

Le tableau de bord national qui permet de mesurer l'impact des politiques publiques de rénovation énergétique des logements à l'échelle de chaque territoire, pour garder le cap.


Rechercher un territoire






Tableau de bord


Quel est le niveau de précarité énergétique du territoire ?

Les caractéristiques sur le territoire des données de Diagnostique de performance énergétiques (DPE) rapportées à la typologie du parc de logements ou à la caractérisation sociale de ses habitant nous éclairent.


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Les quintiles de revenus sont les valeurs de revenus des occupants des résidences principales qui partagent les résidences principales en cinq part égales. Ainsi, le premier quintile regroupe 20 % des résidences principales dont les occupants ont les plus faibles revenus, alors que le cinquième quintile regroupe 20 % des résidences principales dont les occupants ont les revenus les plus élevés.








Les quintiles de revenus sont les valeurs de revenus des occupants des résidences principales qui partagent les résidences principales en cinq part égales. Ainsi, le premier quintile regroupe 20 % des résidences principales dont les occupants ont les plus faibles revenus, alors que le cinquième quintile regroupe 20 % des résidences principales dont les occupants ont les revenus les plus élevés.




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Les quintiles de revenus sont les valeurs de revenus des occupants des résidences principales qui partagent les résidences principales en cinq part égales. Ainsi, le premier quintile regroupe 20 % des résidences principales dont les occupants ont les plus faibles revenus, alors que le cinquième quintile regroupe 20 % des résidences principales dont les occupants ont les revenus les plus élevés.





Téléchargement de la carte

Les quintiles de revenus sont les valeurs de revenus des occupants des résidences principales qui partagent les résidences principales en cinq part égales. Ainsi, le premier quintile regroupe 20 % des résidences principales dont les occupants ont les plus faibles revenus, alors que le cinquième quintile regroupe 20 % des résidences principales dont les occupants ont les revenus les plus élevés.








Les quintiles de revenus sont les valeurs de revenus des occupants des résidences principales qui partagent les résidences principales en cinq part égales. Ainsi, le premier quintile regroupe 20 % des résidences principales dont les occupants ont les plus faibles revenus, alors que le cinquième quintile regroupe 20 % des résidences principales dont les occupants ont les revenus les plus élevés.


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Quelles sont les aides de l'Etat mobilisées sur mon territoire ?

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Où concentrer l'action publique ?

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Quels leviers d'action ?

La DRIEAT Ile de France a proposé un Memento méthodologique de la rénovation énergétique des logements, et recense 5 axes stratégiques, qui peuvent se décliner potentiellement pour d'autres régions :

  • Organisation des acteurs du territoire
  • Caractéristiques des logements
  • Caractéristiques des modes d’occupation
  • Ressources des habitants
  • Réseaux de chaleur

Quels sont les freins à la rénovation énergétique des logements ?

Selon une enquête sur la rénovation énergétique publiée par Agence nationale pour l'information sur le logement (Anil) en décembre 2023, parmi les freins à la rénovation de leur patrimoine locatif, les bailleurs sondés citent en priorité le coût des travaux mais aussi la disponibilité des artisans qualifiés, suivie de la difficulté à faire voter les travaux en Assemblée générale de copropriété, de la crainte des arnaques et de la complexité des démarches et des contraintes administratives.Les collectivités ainsi que les services et les opérateurs de l’État ne disposent pas de tous les leviers pour lever les freins à la rénovation énergétique des logements identifiés dans cette étude. Ils peuvent néanmoins agir pour informer, accompagner les propriétaires et les entreprises, aider au financement des travaux, là où les actions de rénovation permettent les plus forts gains énergétiques et les plus fortes réductions d'émission de gaz à effet de serre, lorsqu'elles permettent de remettre dans le circuit de location les passoires thermiques, et lorsqu'elles permettent de sortir de la précarité énergétique les ménages les moins favorisés. D'une manière générale, la mobilisation des acteurs professionnels semble être une priorité pour accélérer la montée en puissance de la rénovation énergétique.

Les collectivités ainsi que les services et les opérateurs de l’État ne disposent pas de tous les leviers pour lever les freins à la rénovation énergétique des logements identifiés dans cette étude. Ils peuvent néanmoins agir pour informer, accompagner les propriétaires et les entreprises, aider au financement des travaux, là où les actions de rénovation permettent les plus forts gains énergétiques et les plus fortes réductions d'émission de gaz à effet de serre, lorsqu'elles permettent de remettre dans le circuit de location les passoires thermiques, et lorsqu'elles permettent de sortir de la précarité énergétique les ménages les moins favorisés. D'une manière générale, la mobilisation des acteurs professionnels semble être une priorité pour accélérer la montée en puissance de la rénovation énergétique.

En fonction du territoire concerné, les plus forts gains énergétiques et de réduction d'émission de gaz à effet de serre peuvent être recherchés :

  • dans les travaux de massification sont possibles (copropriétés par exemple)
  • dans des alternatives aux chauffages individuels existent (réseaux de chaleur présent sur le territoire par exemple)
  • là où le rapport gain/euro investi est le plus élevé
  • là où les travaux pourront être mis en œuvre dans des délais courts : territoire bien couvert par les entreprises en capacité de faire (entreprises RGE notamment), capacité financière des propriétaires à financer le reste à charge…

La boussole, par la connaissance fine des territoires qu'elle permet et des process en jeu qu'elle décrit, est une aide précieuse pour les décideurs qui, localement, peuvent ainsi :

  • développer des actions de communication à destination des cibles privilégiées en fonction des objectifs recherchés sur le territoire
  • mettre en place les structures d'accompagnement de ces populations cibles notamment via l'ouverture d'un espace France Renov : montage de dossiers, relai auprès des organismes de financements, mise en relations des propriétaires et des entreprises…
  • mettre en place des aides financières locales à la rénovation
  • intégrer les enjeux de rénovation énergétique dans les Opération programmée d'amélioration de l'habitat (OPAH)
  • soutenir et accompagner la filière rénovation énergétique et notamment les entreprises.

Les décideurs locaux pourront utilement s'appuyer sur les acteurs de la rénovation énergétique

En matière de rénovation, les marges de manœuvre des habitants sont très largement conditionnées aussi bien par les prescriptions professionnelles, par l'offre disponible, que par les politiques publiques. Le problème de l'adhésion à la rénovation énergétique se situe aussi du côté des professionnels, multiples, dispersés et qui n'ont pas toujours l'habitude de coopérer : bâtiment, immobilier, énergie, financement… La rénovation énergétique est par ailleurs très segmentée, ne serait-ce qu'entre la maison individuelle et la copropriété.

  • Les architectes

Quand on pense habitat, la première profession qui vient en tête est naturellement celle de l'architecte. Ils sont pourtant loin d'occuper le premier rôle en matière de rénovation énergétique, étant davantage mobilisés sur la construction neuve.Du côté des maisons individuelles, les architectes sont aujourd'hui peu présents, en construction comme en rénovation. C'est pourquoi, ces dernières années, les organismes représentatifs (Cnoa, Unfsa ) ont élaboré des cadres contractuels (“Forfait Rénovation”), des outils de calcul thermique (Oscar), des formations (Fee-Bat - lien internet), voire des offres de services (ex : les architectes de la rénovation).

  • Les bureaux d'études thermiques/énergétiques

L'importance prise par les réglementations thermiques a permis aux ingénieurs de se positionner davantage sur le segment de la construction : calcul thermique dans la construction neuve, marché de la rénovation énergétique des copropriétés avec la généralisation des audits énergétiques. Mais l'enjeu pour les bureaux d'études sur le marché de la rénovation des copropriétés est d'enclencher la phase suivante de projets et de travaux. Cela a conduit à l'émergence de cabinets d'ingénierie spécialisés dans la copropriété qui proposent une approche globale par l'intégration de compétences architecturales, le développement d'une ingénierie financière et une conduite de projet adaptée à la copropriété. Sur le marché de la maison individuelle, les bureaux d'études sont quasiment absents, sauf dans le cadre de dispositifs publics où leur intervention est une condition d'obtention d'un haut niveau de subvention des travaux.

  • Les artisans et entreprises de travaux

Les entreprises du bâtiment ont un rôle central car ce sont elles qui, dans la majorité des cas, réalisent les travaux de rénovation énergétique. Ces professions sont profondément structurées par corps de métier spécialisés. Délivrer des conseils en rénovation énergétique peut faire prendre le risque de perdre un client en l'orientant vers un autre professionnel (un chauffagiste qui orienterait son client vers un plaquiste pour l'isolation par exemple). Sur le plan de la mise en œuvre, la réalisation conforme de travaux de rénovation énergétique suppose un saut qualitatif pour mettre en œuvre des procédés nouveaux et compte tenu de l'enjeu de coordination entre les différents intervenants (étanchéité à l'air par exemple). C'est pourquoi la mise en place du label RGE s'est accompagnée d'un effort important de formation soutenu par les fédérations professionnelles (ex. : les EcoArtisans de la Capeb). Par ailleurs, les artisans et chefs d'entreprise du bâtiment ont souvent des parcours qui valorisent l'indépendance. Un jeu coopératif peut s'instaurer à partir du moment où l'entreprise se spécialise sur le créneau de la rénovation énergétique. La structure Faire (internet) joue alors un rôle de maturation de la demande : qualification des contacts, solvabilisation via des subventions, garantie de qualité…

  • Les acteurs de l'énergie

Dans le dispositif des certificats d'économie d'énergie (CEE), les fournisseurs d'énergie ont un statut d'obligé qui les contraint à financer des actions d'économie d'énergie chez leurs clients, dont celles qui concernent la rénovation énergétique. Le succès récent des “offres coup de pouce à 1 €” portées par les énergéticiens montre qu'elles favorisent surtout les interventions cibles sur un poste éligible au CEE, plus que d'entraîner les ménages dans une rénovation globale.

  • Les acteurs du financement

Les banques ne semblent pas enclines à prendre en compte une des spécificités de la rénovation énergétique, à savoir qu'elle génère une baisse des charges pour les ménage. Ces économies attendues ne rentrent pas dans le calcul de la solvabilité des ménages. La rénovation énergétique est ainsi considérée comme une dépense et non comme un investissement. Mais plusieurs signaux laissent espérer une évolution de l'attitude des banques à l'égard de la rénovation énergétique : l'émergence d'acteurs spécialisés issus du monde bancaire ou du monde de la rénovation énergétique qui propose par exemple du tiers-financement. Par ailleurs, le travail d'animation locale des réseaux bancaires réalisé par les PTRE semble porter ses fruits auprès des réseaux mutualistes.

  • Les syndics de copropriété

Une partie des syndics n'adhère pas à la logique de rénovation énergétique globale qui reste fortement dépendante de subventions locales et d'une mobilisation des copropriétaires. Pour une partie importante du parc des copropriétés (petits immeubles, chauffages individuels), la rénovation énergétique se joue davantage à l'échelle des appartements, notamment à l'occasion des transactions.

  • Les acteurs de l'information

La mission d'information des particuliers en matière de rénovation énergétique est assurée par de nombreuses structures associatives. Les agences locales de l'énergie et du climat (Alec) sont des organismes dépendant d'une collectivité locale. On trouve également des agences départementales d'information sur le logement (Adil), des centres permanents d'initiatives pour l'environnement (CIE), des Conseils d'architecture, d'urbanisme et d'environnement (CAUE). La création du réseau FAIRE en 2019, regroupant l'ensemble de ces structures, vise à améliorer la lisibilité pour les particuliers.

Depuis 2020, le programme Sare pour Service d'accompagnement à la rénovation énergétique assure le financement du service public local. Les collectivités prennent donc la main sur le financement des structures. Les conventions Sare incitent les structures assurant historiquement la mission d'information sur la rénovation énergétique à développer l'accompagnement des travaux.

Producteurs des données


  • CSTB : Centre Scientifique et Technique du Batiment

  • SDES : Service des Donnees et Etudes Statistiques

  • ANAH : Agence NAtionale de l'Habitat


Téléchargement des données


Vous trouverez ci-dessous les bases de données agrégées à l'échelle des EPCI, des départements et des régions. Ces données sont téléchargeables au format csv.


Les objectifs de la rénovation énergétique des logements

  • lutter contre le changement climatique
  • soutenir le pouvoir d’achat
  • améliorer la qualité de vie des Français

Les étapes

Concernant la vente

  • Obligation de réaliser un audit énergétique pour la vente des maisons individuelles et de bâtiments d’habitation collective en mono-propriété (avril 2023)

Concernant la location

  • gèle des loyers (août 2022)
  • interdiction de louer des logements dont la consommation d’énergie finale est supérieure à 450 kWh/m² par an en France métropolitaine (janvier 2023)
  • interdiction de louer des logements classés G (2025)
  • interdiction de louer des logements classés F (2028)
  • interdiction de louer des logements classés E (2034)

source : RT-RE Bâtiment

Informations par thématiques :


Qu’est-ce que le DPE ?

Depuis le mois de juillet 2021, le diagnostic de performance énergétique (DPE)  renseigne sur la performance énergétique et climatique d’un logement ou d’un bâtiment, en évaluant sa consommation d’énergie (exprimée en kWhep/m²/an) et son impact en terme d’émissions de gaz à effet de serre (exprimée en kgeq CO2/m2/an) . En fonction de ces paramètres, le DPE donne lieu à une étiquette énergie notée de A pour les logements extrêmement performant à G pour les logements extrêmement peu performant.
Avant juillet 2021, l’étiquette énergétique des logements ne dépendaient que de la performance énergétique, sans prendre ne compte le critère climatique.

Sources :

Diagnostic de performance énergétique – DPE. Ministère de la transition Ecologique et de la cohésion des territoires. Ministère de la transition énergétique. Décembre 2023..

Refonte du diagnostic de performance énergétique (DPE) pour les logements. CEREMA, juillet 2021.

DPE ancienne version.

Quelles sont les différences entre l’ancien et le nouveau DPE ?

Le diagnostic de performance énergétique (DPE) a été créé en 2006. Il a été réformé une première fois en 2013 (ancien DPE), puis une seconde fois en 2021 (nouveau DPE). Les changements majeurs entre la version de 2013 et celle de 2021 portent sur :

  • les éléments pris en compte dans l’évaluation: Le DPE 2013 comprenait les poste de consommation du chauffage, de la production d’eau chaude sanitaire et du système de refroidissement. Dans le DPE de 2021, ont été ajouté les consommations auxiliaires (ventilation, etc.) et les éclairages.
  • la méthode de calcul: l’ancien DPE admettait deux méthodes de calcul, la méthode « sur facture », et le Calcul de Consommations Conventionnelles des Logements (3CL). Concernant la première méthode, elle se base sur les factures en énergies des 3 premières années, alors que la seconde se base sur la consommation d’énergie primaire annuelle d’un logement. Depuis 2021, la méthode de calcul du DPE n’admet plus que la méthode 3CL.
  • son caractère opposable: Le DPE est devenu pleinement opposable depuis le 1er juillet 2021, alors qu’il n’avait qu’un titre informatif auparavant. Ce caractère opposable induit que le DPE a la même portée juridique que les autres diagnostics immobiliers en cas de litige notamment.
  • le classement des étiquettes énergétiques: la méthode de classement des étiquettes énergétiques (A à G) a été modifiée entre l’ancien et le nouveau DPE. En effet, auparavant seule la consommation énergétique des logements était pris en compte, alors que le nouveau DPE inclus aussi l’étiquette climat par les émission de GES, Ainsi, suivant cette différence méthodologique de classement des étiquettes, il se peut que pour un logement donnée disposant d’une étiquette E avec l’ancien DPE, du fait d’une consommation en énergie primaire égale à 300 kWhep/m²/an, soit finalement reclassé en F si son émission en GES est compris entre 71 et 419 kgCO2eq/m²/an.

Comparaison ancien et nouveau DPE

*Ancien DPE*

source : Le Diagnostic de la Performance Energétique. ADEME. Avril 2016.

*Nouveau DPE*

source : Le nouveau diagnostic de performance énergétique (DPE), février 2021. Ministère de la Transition Ecologique.

Qu’est-ce qu’une passoire énergétique ?

Une passoire énergétique est un logement ou un bâtiment disposant d’une étiquette au Diagnostic de Performance Energétique (DPE) F ou G c’est-à-dire dont la consommation énergétique est supérieure à 330 kWhep/m²/an et/ou une émission en Gaz à Effet de Serre (GES) supérieure à 70 kgeqCO2/m2/an.

Dans l’ancien DPE, les logements avec des étiquettes F et G étaient aussi qualifiés de passoire énergétique, dès lors que la seule consommation énergétique était supérieure à 330 kWh/m²/an en énergie primaire.

Source : Interdiction de location et gel des loyers des passoires énergétiques. Ministère de la transition Ecologique et de la cohésion des territoires. Ministère de la transition énergétique. Septembre 2023.

Quelles conséquences pour les passoires énergétiques ?

Interdiction de location et gel des loyers des passoires énergétiques

Pour aller plus loin :


Quelles sont les différentes aides à la rénovation énergétique des logements ?

Peut-on connaître le nombre de logements rénové sans aides ?


Quels sont les différents domaines de travaux pour lesquels les entreprises sont Reconnues Garantes de l’Environnement ?


Quel est la différence entre logement social et logement hlm ?

Les logements sociaux ne sont pas tous des logements Habitat à Loyer Modéré (HLM). En effet il existe aussi les Sociétés d’Économie Mixtes,

Foire aux questions


Vous trouvez ci-dessous les réponses aux questions les plus fréquentes sur l'utilisation de la boussole de la rénovation énergétique des logements, les données utilisées et les indicateurs présentés.

A quels utilisateurs est destinée la Boussole de la rénovation énergétique des logements ?

La boussole de la rénovation énergétique des logements n’est pas un outil grand public. La boussole est destinée aux collectivités, services de l’État et opérateurs. Elle doit leur permettre de mieux comprendre leur territoire et les leviers d’actions à mobiliser pour favoriser la mise en œuvre d’une politique de rénovation énergétique des logements ambitieuse et efficace. La boussole propose ainsi des indicateurs à différentes échelles (Établissement public de coopération intercommunale – Epci, département, région) qu’il est possible de croiser pour établir un diagnostic précis de son territoire. Elle permet également de situer son territoire par rapport à d’autres territoires métropolitains.

Quelle est la valeur ajoutée de cet outil par rapport aux autres sur la même thématique ?

Plusieurs outils existent en effet sur cette thématique mais avec des objectifs et des cibles qui ne se recoupent pas nécessairement.

La boussole est destinée aux décideurs locaux. En ce sens, elle doit leur permettre une bonne connaissance de leur territoire afin qu’ils puissent agir sur les bons leviers pour favoriser la mise en œuvre de la politique de rénovation énergétique des logements. La boussole donne une vision globale à l’échelle d’un territoire et ne descend pas sous la maille des Établissements publics de coopération intercommunale (Epci).

Elle présente des indicateurs provenant de nombreuses sources. Elle permet de faire des analyses socio-économiques en lien avec le territoire choisi telles que le taux de passoire énergétiques (étiquettes F et G au Diagnostic de Performance Énergétique -DPE-) par quintiles de revenus des ménages ou encore, une mesure de l’offre disponible en entreprises Reconnues Garantes de l’Environnement (RGE).

Quelles sont les principales sources des données utilisées ?

Les bases de données concernant le parc des logements et leurs performances énergétiques proviennent du  Service des Données et Études Statistiques (SDES) et du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB). Les données concernant les aides à la rénovation énergétique des logements proviennent quant à elles de l’Agence NAtionale de l’Habitat (ANAH). Enfin, des données provenant de l’INSEE et de datagouv.fr et fournies en open source sont aussi utilisées.

Avec quels territoires se font les comparaisons dans l'outil ?

Pour chacun des indicateurs contenus dans la boussole, celle-ci permet de situer son territoire par comparaison avec d’autres territoires. Trois échelles territoriales peuvent être sélectionnées : Établissements publics de coopération intercommunale (Epci), département, région. Une fois son territoire sélectionné, celui-ci peut être comparé avec un territoire plus large auquel le territoire choisi appartient (ex. : je souhaite connaître le taux de passoire énergétique du Calvados et je souhaite le comparer avec celui de la Normandie), mais aussi avec les territoires de même échelle (ex. : je souhaite connaître le taux de passoire énergétique du Calvados, et celui des autres départements de Normandie ou de France).

Concernant les diagnostics de performance énergétique (DPE), quelles sont les données utilisées et comment sont-elles traitées ?

Les données concernant les Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) fournies par le  Service des Données et Études Statistiques (SDES) sont directement pré-agrégées aux échelles de l’Epci, du département et de la région, selon leurs techniques de modélisation.

Les données fournies par le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) sont issues de la Base de Donnée Nationale des Bâtiments (BDNB), aux échelles des bâtiments, selon leurs techniques de modélisation et sont ensuite agrégées dans la boussole.

Des évolutions sont-elles à prévoir ?

L’outil est conçu pour évoluer en permanence, coller à l’évolution de la réglementation et pourra ainsi intégrer de nouveaux indicateurs. A titre d’exemple, il est prévu d’y intégrer le nombre de logements bénéficiaires d’une aide MaPrimeRénov’, MaPrimeRénov’ Sérénité et MaPrimeRénov’ copro, ainsi que le montant des aides allouées aux différentes échelles traitées par la boussole (Epci, département, région). Il est aussi prévu de croiser ces données avec celles s’intéressant au type de propriétaires (propriétaire bailleur, propriétaire occupant et syndicat).